Musée Dentaire de Lyon (A.S.P.A.D.)
Créé dans les années 70 par les membres de l’Association de
sauvegarde du patrimoine de l’art dentaire (ASPAD), le Musée Dentaire de
Lyon présente l’évolution des techniques de chirurgie dentaires à
travers des collection d’instruments et d’équipements du praticien et du
prothésiste reflétant l’évolution d’un siècle de dentisterie(1860 à
1960). Il comporte près de 3 000 objets exposés et l’équivalent en fonds
de réserve.
Cette collection privée, hébergée par l’école dentaire de Lyon,
constitue l’une des plus riches de la spécialité au niveau
international. Elle comprend entre autres : fauteuils, équipements,
instruments d’extraction, appareil de fraisage, crachoirs, maquettes,
tableaux, photographies, prothèses, appareils de radiologie dentaire,
atelier de fabrication de prothèse, livres anciens, posters, affiches,
cartes postales.
La scénographie du Musée reconstitue l’atmosphère des cabinets de
dentistes d’autrefois et des premiers ateliers de prothèses. Le musée
dentaire est l’un des partenaires principaux du projet de création à
Rilleux-la-Pape d’un musée des sciences médicales de classe
internationale.
Droguier Gilibert de la Société Nationale de Médecine et des Sciences Médicales de Lyon
L’histoire de la collection d’échantillons du droguier de la Société
de Médecine de Lyon remonte à la fin du XVIIIème siècle lorsque Jean
Emmanuel Gilibert accéda à la fonction de secrétaire perpétuel de cette
savante compagnie. Peu de pièces de cette époque ont subsisté mais le
nom du créateur du jardin botanique de Lyon a été conservé. Le droguier
rassemble aujourd’hui plusieurs centaines de spécimens : plantes
médicinales conservées en bocaux, extraits animaux et humains ,
échantillons minéralogiques provenant du monde entier et entrant dans la
composition des pharmacopées du passé. De nombreux ouvrages et codex
complètent cette collection (feuillets et cahiers de l’Hortus Sanitatis
de Johannes Kaub (Strasbourg 1497), de historia stirpium de Leonhart
fuchs (Bâle 1543), les œuvres en éditions originales de Dodoens,
Matthiole, Lemery, Baumé, Gilibert etc .). Une collection d’instruments
s’ajoute à cet ensemble ainsi qu’une collection de graines et une
carpothèque. La collection continue à s’enrichir en raison du regain
d’intérêt pour la phytothérapie et l’ethnobotanique.
Pièces rares et remarquables :
Cônes géants de pins (pinus Coulteri et Lambertiana)
Cocofesse de l’île Praslin
Collection de cocons sauvages d’Inde et de Chine, masques mortuaires originaux de Jacquard
Balances de précision, trébuchets, matériel de laboratoire
Glandes a musc de Castor (castoreum)
Momie d’Égypte (mummia)
Os de cœur de cerf …
A l’occasion de la création du musée des sciences médicales des liens
pourraient être noués avec la Société Linnéenne de Lyon, les
collections de botanique du Parc de la Tête d’or etc.
La Société Française
d'Histoire de la Médecine, fondée en 1902, a son siège au 12 rue de
l'Ecole
de médecine, 75006 Paris.
Elle a pour but :
-
d'étudier et de promouvoir l'histoire de la médecine et des sciences qui s'y rattachent
-
de contribuer à la sauvegarde et à la conservation des documents et témoignages du passé des sciences médicales
Elle organise à
Paris huit séances par an (samedi après-midi) qui permettent à ses
membres de présenter leurs travaux, ainsi que des visites et des
journées décentralisées autour de thèmes spécifiques d’histoire de la
médecine.
Elle publie une revue trimestrielle,
Histoire des Sciences médicales, et depuis 2015, un supplément
illustré gratuit, e.sfhm, sur le site de la BIU Santé (voir annonce sur
cette même page et rubrique « publications »).
Placé dans un environnement prestigieux, l’Hôtel-dieu de Besançon,
dédié à Saint Jacques, le musée est inséré dans un ancien bloc
opératoire, lui-même patrimoine médical et architectural. Ce bloc fut
proposé par l’ingénieur André Walter, originaire de Montbéliard et
constitue une réponse moderne, pour l’époque, aux impératifs de
l’asepsie. Dans ce site sont conservés plus de quatre cents appareils,
dispositifs et instruments témoignant des étapes successives qui
marquèrent l’évolution des connaissances médicales depuis le début du
XIX° siècle. Si l’anesthésie demeure l’élément dominant, la physiologie,
la pharmacologie, la chirurgie, la pneumologie, la radiologie y sont
fortement évoquées.
Ouvert en 1733 pour accueillir 14 pauvres, puis progressivement
agrandi au XIXe siècle, l’Hôtel-Dieu de Belleville a fonctionné jusqu’en
1991. Son parfait état de conservation en fait un fidèle témoin de la vie hospitalière.Vous découvrirez
l’apothicairerie et sa riche collection de pots en faïence, porcelaine
et verre, la salle du conseil et ses précieuses archives, les chapelles
et leurs expositions d’art sacré, les trois salles de malades encore
meublées de leurs lits à ruelle et d’objets chirurgicaux et usuels.
L’authenticité de ce lieu vous fera revivre le passé : des poêles à
l’armoire à linge, la vie semble toujours là….. tout simplement magique !
Le musée propose une vision complète de la vie et de l’œuvre du
célèbre chercheur, fils de vigneron. Par la visite de sa demeure natale
(sur réservation), on perçoit, grâce à la reconstitution de l’intérieur
de la maison du scientifique et aux très nombreux objets personnels
d’époque, des tranches de la vie privée de l’homme, amoureux de la vigne
et de son terroir. Dans le bâtiment du musée, au fil des pièces
introduites par des maximes ou citations de Claude Bernard, le visiteur
découvre les multiples facettes de sa vie : médecin, philosophe,
académicien, sénateur, vigneron, auteur de pièce de théâtre, ami de
Flaubert… Le second étage est consacré davantage à son imposante œuvre
scientifique, notamment ses travaux sur la fonction glycogénique du
foie, sur la fermentation alcoolique et sa démarche fondatrice pour une
médecine expérimentale.